(Suite de Le Garant – Ce que Jeffrey Zeig m’a appris – Partie 1/3)
Passionné d’Hypnose comme je suis, je ne pouvais rater sous aucun prétexte la venue de Jeffrey ZEIG dans ma ville, Toulouse ! C’est une joie pour moi de pouvoir partager avec vous, quelques éléments de cette formidable expérience.
Voici ce que j’ai appris pendant ce séminaire Imetho « La Croissance du Thérapeute » destiné aux professionnels de santé (médecins, sage-femmes, anesthésistes…).
Dans un phrasé très personnel, qui captive son auditoire, Jeffrey Zeig donne naissance à un savoureux mélange d’anecdotes, de vécu authentique et de savoir didactique et je prends cela comme un vrai cadeau d’apprentissage.
Lors de la rencontre privée que j’ai eu avec lui en marge de la formation, j’ai retrouvé cette approche de façon exacerbée et j’ai apprécié ses qualités humaines et sa simplicité.
Lien vers l’article qui raconte la rencontre privée (prochainement).
Back to basics
Le premier jour, nous sommes revenus sur les bases qui constituent l’essence de la Communication en Hypnose Ericksonienne. Jeffrey Zeig a partagé des connaissances plus ou moins poussées, pour permettre à chacun selon son niveau, sa pratique, ses besoins de trouver du sens dans l’application de cet enseignement.
Nous étions tous au « diapason » et j’emploie ce terme de manière intentionnelle. Il exprime la capacité d’entrer en empathie, à s’accorder avec l’autre pour se soustraire à la technique et rester dans la relation. Il s’agit d’améliorer notre qualité d’être en tant que coach ou thérapeute.
Les Bases :
- La création du rapport en communication de ce que Jeffrey nomme l’Accordage. Cela signifie « se mettre lien dans le rapport à l’autre ». C’est l’équivalent de ce qu’on appelle synchronisation en PNL.
- Les différentes niveaux de la Communication : verbal, para-verbal , psychologique, sociologique.
- Les notions d’Empathie et de Neurones Miroirs.
- La technique de l’Induction, qui est l’étape définissant le début d’un état d’hypnose lorsqu’il est provoqué par une personne extérieure, un thérapeute par exemple. Jeff Zeig a insisté sur le fait de la construire en lien avec la demande de la personne et son vécu de cette problématique et non par des processus ou des techniques préétablis destinés à induire l’état d’hypnose.
Le Metteur en Scène
Le deuxième jour, Jeffrey Zeig a insisté sur l’importance de considérer une séance d’hypnose avec l’œil d’un Metteur en Scène de film. Il faut rappeler que Zeig a beaucoup travaillé dans ses recherches sur la question des « codes implicites » et de leur influence dans les formes artistiques.
Il a répété à plusieurs reprises que Milton H. Erickson ne laissait rien au hasard dans ces séances et qu’il était un communicateur hors pair très précis et surtout « expérientiel ».
Cela signifie qu’il poussait ses patients à vivre ou à revivre des expériences et des apprentissages. Ces apprentissages sont intégrés à un niveau inconscient et utilisés chaque jour. Pour Milton H. Erickson le changement devait avoir lieu dans la vie réelle et devait s’intégrer naturellement au quotidien de la personne.
Travailler encore et toujours
Milton H. Erickson était un bourreau de travail. Jeff Zeig a enfoncé le clou en nous diffusant une Vidéo exceptionnelle d’une séance, où on pouvait découvrir Milton H. Erickson intervenir en séance pour obtenir une régression en âge. Il a utilisé une première fois le terme ”queue de cheval” qui renvoyait implicitement à l’enfance et aux jeunes années. Il a utilisé cette expression dans son discours 30 minutes plus tard…
Erickson travaillait pendant des heures entières à construire des suggestions afin de les rendre plus efficaces. Il commençait par écrire dix pages d’induction, pour épurer, épurer encore… et arriver à une page unique !
Pour lire les autres parties de mon témoignage cliquez sur :
Le Garant – Ce que Jeffrey Zeig m’a appris – Partie 1/3
Bilan- Ce que Jeffrey Zeig m’a appris – Partie 3/3
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